Assis au bord
d’une paisible
Rivière,
j’entends l’inaudible
Murmure
qu’elle provoque loin,
Preuve de sa
subtilité sans fin.
L’eau nous
parait de prime abord
Calme, inoffensive,
tel un chat
Qui dors,
insensible à ce qui alors,
Se passe aux
alentour, c’est délicat.
Mais derrière
cette illusoire apparence
Se cache un
ennemi bien redoutable,
Rien sur
cette terre n’a aucune chance,
Tellement sa
force est indomptable.
Les poissons
en sont les maîtres,
Habitant
pourtant si fragiles,
D’un monde si
vaste et si traître,
Qui ne sais
que satisfaire leur exil.
Mythique
élément, il peut se marier,
Avec l’air,
un de ses inexorables alliés
Pour pouvoir
tour à tour congeler,
Ou encore
pire, peut être nous emporter.
Mais pour le
moment je reste songeur,
Posé devant
cette immense étendue,
En apparence
plate, ou seulement détendue,
Mais ne vous
fiez pas à son regard trompeur,
Elle s’en va
loin vers d’autres horizons,
En charriant
dans son courant enchanteur,
Nombres de
pensées traversant les saisons,
Qui
disparaissent dans les profondeurs.
Archibald.W
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