04/01/2017

De passage - Ode à Katy

Un vent, un murmure, un souffle,
Comment décrire cet éclair,
Qui m'a doucement coupé le souffle,
En me projetant loin en arrière?

L'espace d'un instant en transe,
Je me suis retrouvé démuni,
Face à tant de bienveillance,
Dans cet être tout à fait inédit.

Tes mots m'ont beaucoup touché,
Peut-être par leur douce sincérité,
J'aurais tant aimé te répondre,
Plutôt que de me morfondre.

Je regrette depuis mon absence,
Celle qui a fait que peut être,
Je ne pourrais qu'espérer en silence,
Espérer un jour te connaître.

Peut-être ne liras-tu jamais ces lignes,
Peut-être ne converserons-nous jamais,
En tout cas chose sure est que j'attendrais,
Avec impatience le moindre signe.

Archibald.W

Au bord de la lune

Une passerelle au bord de l'eau,
Un rêve éveillé, qu'il est beau,
Main dans la main nos regards perdus,
La lune nous lance un œil ingénu.

Les étoiles assistent à nos émotions,
Indicibles spectatrices de saison,
Le silence se fait soudain,
Nul n'ose l'interrompre enfin.

Yeux dans les yeux nous disons des choses,
Une lueur blafarde nous englobant,
Comme si la vie prenait une pause,
Savourons ensemble ce doux moment.

Lyon n'est qu'ombres et lumières,
Dessinant des formes improbables,
Mais nul ne le fait mieux que Fourvière,
Montagne mystique aux merveilles innombrables.

Cette place forte est notre théâtre,
Celui de notre folie latente,
Là où l'on voit le ciel rougeâtre,
Annonçant le début de l'attente.

Mais côte à côte marchons à présent,
Le temps glissant entre nos doigts,
Tels deux timides amants,
Tenus l'un par l'autre en émoi.

Plume taquine tu hantes mes pensées,
Là où le vide ne fait que normalement passer,
De ton charme tu m'as envouté,
Je ne cesse dès lors que de t'espérer.

Archibald.W


Chaminou Sauvage

Paris, ville des romantiques selon certains,
Début d'une belle aventure en tout cas,
Celle qui, par le fait de te voir enfin,
Fit que la flamme en moi s'alluma.

Vesoul, autre ville au combien importante,
Théâtre de nos premiers émois.
Ceux qui complètement supplantent,
Chaque pensée négative réfugiée en moi.

Depuis un mois c'est écoulé,
Jour pour jour notre premier baiser,
Date tellement primordiale,
Témoin d'un événement phénoménal.

Quelques peurs et maladresses disséminées,
Peuvent parfois totalement nous ébranler,
Mais jamais au grand jamais vaciller,
Vois-tu, c'est ce que j'appelle Aimer.

Chaminou sauvage, sache que pour moi,
Tu es très chère à mon cœur,
Ce qui explique en partie pourquoi,
Rien n'est plus important que ton bonheur.

Je ne ferais pas de promesses en l'air,
Ni de baratin cruellement inutile,
Même si c'est un peu futile,
Car tout peut s'envoler en un éclair

Mais mon envie dans les tréfonds de mon âme
Est de crier tout l'amour que je te porte
Comme un fou que souvent l'on acclame
Pour avoir pénétré en ton coeur sans escorte.


Archibald.W