Berçant
tranquillement nos pas
Des bruits de
feuille morte
Retentissent
quelque part là bas
Où il
n’existe nulle escorte.
Eclairé par
la lune je rêve,
Cette
immensité m’effraie,
Soudain je
regarde la grève
Près de cette
eau semblant lactée.
Elle
ruisselle vers des endroits
Cachés par
l’obscurité de la nuit,
Semblant se
sentir à l’étroit
Dans son
berceau non loin d’ici.
A perte de
vue elle étend,
Celle que
tous fuient en vain
Elle nous
rattrape maintenant
Alors ne me
lâche plus la main.
Courons ici
et là à la recherche
D’un refuge
où elle sera éblouie
Par la
lumière lunaire, revêche
Résistante
des noires nuits.
La nature
reprend ses droits,
La forêt aime
se faire mystérieuse
Cachant mille
et un effrois
Au travers
d’allées merveilleuses
Mais dans
cette douce clairière
Nous sommes
enfin à l’abri,
Perdu dans ce
vaste univers
De longs
branchages infinis.
Archibald.W