02/09/2013

Clairière Lunaire

Berçant tranquillement nos pas
Des bruits de feuille morte
Retentissent quelque part là bas
Où il n’existe nulle escorte.

Eclairé par la lune je rêve,
Cette immensité m’effraie,
Soudain je regarde la grève
Près de cette eau semblant lactée.

Elle ruisselle vers des endroits
Cachés par l’obscurité de la nuit,
Semblant se sentir à l’étroit
Dans son berceau non loin d’ici.

A perte de vue elle étend,
Celle que tous fuient en vain
Elle nous rattrape maintenant
Alors ne me lâche plus la main.

Courons ici et là à la recherche
D’un refuge où elle sera éblouie
Par la lumière lunaire, revêche
Résistante des noires nuits.

La nature reprend ses droits,
La forêt aime se faire mystérieuse
Cachant mille et un effrois
Au travers d’allées merveilleuses

Mais dans cette douce clairière
Nous sommes enfin à l’abri,
Perdu dans ce vaste univers
De longs branchages infinis.


Archibald.W


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