12/02/2013

Les Tourments du réel


Perdu dans mes pensées, j’imagine
Un endroit sans peurs et sans danger
Là où les rêves ne sont plus des chimères
Un monde où le réel se perd dans l’imaginaire.

Les yeux ouverts, je vois et devine,
Que le monde en plein déclin forcé
Dans lequel je vis une existence passive
Est et sera toujours à la dérive

Personne ne prête plus attention
A la musicalité de la nature, échantillons
Ephémères et tellement oubliés
Nos yeux trainent des larmes séchées

Oppressant population qui n’est que faction
Tous divisés entre argent et vaines illusions,
N’y a-t-il point d’homme qui soupir
Autant que je suis en train de dépérir

Levant les yeux au ciel d’un bleu
Resplendissant, je ne vous qu’une beauté
Infinie, preuve d’une immensité,
Celle que nous n’arrivons à capter que peu,

Tellement nos esprits sont clos
Au contact des autres et des différences.
Je me sens le seul à être différent
Parmi ceux que l’on appelle mes semblables.

Une main tendue nous permet de sortir de l’eau.
Cette tête que l’on avait, lors d’une dernière danse
Enfouie loin de là, très profondément
Pour ne plus voir ce monde tellement instable.

Archibald.W


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