04/01/2017

Au bord de la lune

Une passerelle au bord de l'eau,
Un rêve éveillé, qu'il est beau,
Main dans la main nos regards perdus,
La lune nous lance un œil ingénu.

Les étoiles assistent à nos émotions,
Indicibles spectatrices de saison,
Le silence se fait soudain,
Nul n'ose l'interrompre enfin.

Yeux dans les yeux nous disons des choses,
Une lueur blafarde nous englobant,
Comme si la vie prenait une pause,
Savourons ensemble ce doux moment.

Lyon n'est qu'ombres et lumières,
Dessinant des formes improbables,
Mais nul ne le fait mieux que Fourvière,
Montagne mystique aux merveilles innombrables.

Cette place forte est notre théâtre,
Celui de notre folie latente,
Là où l'on voit le ciel rougeâtre,
Annonçant le début de l'attente.

Mais côte à côte marchons à présent,
Le temps glissant entre nos doigts,
Tels deux timides amants,
Tenus l'un par l'autre en émoi.

Plume taquine tu hantes mes pensées,
Là où le vide ne fait que normalement passer,
De ton charme tu m'as envouté,
Je ne cesse dès lors que de t'espérer.

Archibald.W


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