11/06/2014

Au delà de mes espoirs perdus


Loin là-haut, loin des villes, loin des mers et des peuples agités
Je suis songeur, assis sur un petit édifice voluptueux,
Une sorte de petit nuage, endroit calme et désinvolte,
Nécessaire à la pensée d'un promeneur, en apparence seul,

Mais qui, pourtant, sans le paraître, se retrouve plus qu'accompagné

Dans son quotidien, et qui essaye d'être vertueux,
Pour ne pas décevoir ses amis, et aider, sans une révolte,
Les gens qui sont dans le besoin, et de tirer les leçons de leur linceuls.

J'ai senti en moi ce besoin de te regarder dès que je t'ai vue,

Je ne sais pas par quelle magie tu m'es apparue mais j'ai levé le voile
Car je ne veux pas que quelqu'un soit déçu
Et que j'ai vu briller dans les cieux des millions d'étoiles,

Etoiles que j'ai cru voir se refléter dans tes petits yeux

Yeux que j'ai vu croire à un avenir meilleur, loin de la bêtise humaine
Et près de ceux qui te sont chers, sans contre-jours ni adieux
Sans savoir réellement comment te libérer de tes chaines.

Loin à l'intérieur de moi, je sens ce feu brûler,

Ce feu si puissant, celui des sentiments,
Celui qui nous pousse à bien des folies souvent désespérées,
Et qui nous ouvre parfois la voie d'une lucidité latente,

Que nous utilisons souvent, parfois trop, sans même forcement y penser,

Et qui nous prouve, à bien des égards, l'étrange ressentiment,
Celui d'un proche trop proche, d'un ami pressé,
Ou d'un amour inavoué laissant des traces marquantes,

Dans le cœur d'un adolescent, cœur fragile et austère

Qui, faute de compagnie, trouve une échappatoire
Dans la décadence, la débauche et le verre
Et qui un jour finiras par avancer dans le noir.

Mais ce soir, une petite lumière est venue me guider,

Elle est venue s'oublier dans un coin de mon coeur;
Resplendissante comme l'espoir d'une nouvelle odyssée,
Celle de cette vie qui rime avec bonheur.



Archibald.W




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