Le
Temps, existe t'il dans l'univers,
Ennemi
plus puissant que ce dernier?
Celui
qui nous fait tomber des nues;
Face
à notre immense fébrilité.
Nos
vies ne se résument qu'à ses travers,
Ceux
là mêmes qui nous poussent vers la fin,
Et
nous jette dans une course inexorablement revue,
Dont
la trajectoire se nourrit de la peur du lendemain.
Nos
Âmes, enchainées à ce puissant bourreau,
Suivent
depuis la nuit des temps
Cette
éternelle et langoureuse destinée,
Chemin
tortueux menant vers un jour incertain
Piteuse
marche, celle des esclaves de ce numéro,
Tellement
désordonnée qu'ils paraissent perdants
Mais
est-il réellement possible, malgrès
Tout,
qu'un jour ils se réveillent sereins?
Grand
dragon rêveur, il nous consume,
L'horloge
face à nous, nous avançons dans la brume
Tel
des pantins qui, yeux bandés,
Avancent
en errant que les chemins de la vérité.
La
sentence est implacable, foudroyante,
Le
repos n'est pas chose facile,
Mais
notre avance sur lui semble tellement fébrile,
N'est
pas encore venue la fin de notre attente.
Archibald.W
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