11/02/2013

Florissant Privilège


La lumière du jour transperce mes paupières,
Un coq au loin se tue les poumons à chanter
A tue tête, les abeilles partent ensemble butiner,
Le matin pointe au loin, ma tête en est encore à hier.

La nature prends ses droits, elle la toute puissante,
La brume qui règne là haut se disperse rapidement,
Laissant poindre le soleil et cette beauté resplendissante,
Celle de la vie qui s'éveille après de cours rebondissements

Ce spectacle joyeux qui s'offre à mes yeux ébahis
N'est que le commencement d'une simple journée;
Mais quel début en fanfare orchestré ce cette manière-ci,
Le temps ne semble plus avoir d'emprise sur cette destinée.

Peuple de tous bords et de tous horizons, regardez,
Cette guerre que vous menez n'est rien comparée
A l'épanouissement grandissant de Mère Nature,
Elle est bien plus résistante que toutes vos armures,

Bien plus belle que vos plus imposantes armes de destruction.
Posez vous quelques instants, admirez cette harmonie magnifique
Qui se retrouve dans ce paysage, écoutez sans préavis
Le chant des oiseaux tout là haut, n'est t'il pas angélique?

Cette fleur qui pousse là bas, n'est que le signe d'une passion,
C'est ainsi que se définit le quotidien, la vie et la mort réunie
En un instant de grâce ou l'on se rend compte de ce que signifie
Le temps, entité millénaire aux milles éclats, cachant tout les cris.

Perdu au milieu de cette nature, je me sens revivre, entier
Je le sais, mon chemin n'est pas encore tout tracé,
Les yeux tourné vers le ciel, je me dis que j'y arriverais,
Oui, tout est possible quand on est vraiment motivé

Archibald.W


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